Mes dates clés
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1960
Première sensibilisation à l’art dans l’enfance, de nombreux voyages à Paris en famille, le Louvre, le château de Versailles … au collège le professeur d’histoire avait demandé un musée personnel et elle découpe Permeke, peintre flamand, déjà ici son intérêt pour les formes authentiques, primitives et plus tard, Masaccio, Piero della Francesca viendront conforter cette attirance vers une certaine monumentalité, un hiératisme, une intériorité sans faille.
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1969
Toulouse, premiers essais de peinture à l’huile, premières copies de Van Gogh, Degas, Derain, Masaccio (adam et ève). Et en 1970 son arrivée à PARIS dans le quartier de Montparnasse.
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1973
Formation à l’ENSBA de Paris (Picon, Wacker, Jeanclos, Caron…). A la Grande Chaumière (Yves Brayer). A la Sorbonne une licence d’arts plastiques (Rancillac, Ernest Pignon Ernest, Balmes, Bosseur, Virilio...)
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1980
Des personnages fantomatiques, sans anecdotes, démesurément gris et lisses apparaissent chargés de sentiments graves et passionnels ; l’intensité émotionnelle est d’une force poignante.
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1990
Les couleurs deviennent douces et claires, les personnages racontent des histoires. L'émotion des visages est l’expression de cette tension extrême vers les instants précieux de l’union spirituelle.
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2004
Bouleversement total, avec une peinture proche de l’abstraction, violente, au couteau. Envahie par les paysages solitaires et altiers du mzab, par les châteaux cathares venus de l’enfance aussi.
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2008
De son exposition à New York, ville magique et violente, elle ne revint pas indemne. Elle y puise une émotion unique, exprimant dans ses toiles une certaine modernité, une tristesse, une distance sans doute, une recherche de communication sobrement exprimée.
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2010
Combattre la dure réalité, recherche d’une issue, d’un espoir, de passages en chemins de traverses, une ouverture oui juste là-bas, si petite mais bien réelle.
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2012
Ghardaïa la belle, l’altière, l’émouvante dans son austérité, accompagnée de ses petites sœurs nous raconte l’histoire sans cartes postales.
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2014
Le sud de Ziem, de Turner, la douceur d’une certaine Venise, le dernier voyage peut-être dans ces paysages lumineux.
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2015
Aujourd’hui, ces différents thèmes se conjuguent et nous surprennent, parfois les châteaux cathares se transforment en armadas, on découvre du New York dans Venise, et dans les villes du grand sud une évolution très nette vers l’abstraction …